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À l'heure actuelle, le programme d'études de la maternelle en Ontario est organisé en quatre volets.
Un élève trisomique aura une transition plus facile si ses parents et l'équipe pédagogique sont conscients de la manière dont ces éléments interagissent avec les forces de l'élève et de ce que dit la recherche sur le soutien à l'apprentissage des élèves trisomiques
De nombreux élèves trisomiques, en raison de leur niveau de développement, auront tendance à jouer et à travailler dans des configurations individuelles ou parallèles. Ils bénéficieront d'un soutien pour rejoindre et contribuer à de petits groupes.
À LA MAISON : Encouragez les enfants à collaborer avec vous en les guidant pour qu'ils participent à des tâches bien définies et réalisables. (c'est-à-dire « Mettons ces canettes sur l'étagère. Tu me donnes celle-là et je la rangerai. Ooooh - c’est lourd, n'est-ce pas ? »)
À L'ÉCOLE : La suggestion de travailler avec un autre élève (c'est-à-dire « Peux-tu remplir ce bac avec des cubes ? ») peut être d'un niveau suffisamment exigeant pour un élève trisomique.
Les recherches soulignent que les jeunes étudiants trisomiques ont des difficultés importantes avec l'autorégulation. Ils peuvent aussi être submergés par la rafale de langage qui leur est adressée lorsqu'ils éprouvent des difficultés, c'est-à-dire lorsqu'un enfant ne veut pas retourner en classe après avoir joué dehors : « Allons-y, René. Le temps de jeu est terminé. Il est temps de rentrer. Nous allons faire des choses passionnantes. Tu vois ? Abby entre. Tu vois ? Emily entre. Tu ne veux pas t'asseoir à côté de Ji-Hoon ? Allez, allons-y. Je demande à Ji-Hoon si tu peux t'asseoir à côté de lui. Allez, fais un bon choix ».
À LA MAISON : Reconnaissez les sentiments de l'enfant, mais soyez fermes sur ses attentes. Parent : « Je sais que tu veux que je te porte, mais il est temps de marcher ».
À L'ÉCOLE : Lorsque l'enfant a des problèmes d'autorégulation, reformulez l'attente dans un langage simple, puis attendez-vous à une coopération. Offrez une réaction positive effusive lorsqu'ils comprennent et se conforment.
Les élèves atteints du syndrome de Down ont tendance à obtenir de meilleurs résultats en littératie et de moins bons résultats en mathématiques. Ils bénéficient de multiples occasions d'être exposés à la littératie et à la numératie dans la vie quotidienne et dans des situations d'enseignement.
À LA MAISON : (l’alphabétisation) : Des occasions multiples et détendues de lire et de discuter de textes familiers fourniront d'importantes expériences d'alphabétisation fondamentales.
À LA MAISON : (la numératie) : Les opportunités d'apprentissage des mathématiques sont souvent perdues dans la vie de tous les jours, alors qu'elles enseigneraient des concepts précieux. À titre d'exemple, décharger le lave-vaisselle est l'occasion de trier, classer et compter les couverts. C'est un apprentissage mathématique de valeur.
À L'ÉCOLE (l’alphabétisation) : Les jeunes élèves trisomiques peuvent avoir de la difficulté à assister, à voir ou à entendre des histoires dans des situations de groupe. Les cours d'alphabétisation en petits groupes ou en tête-à-tête auront un plus grand impact.
À L'ÉCOLE (la numératie) : Concepts fondamentaux tels que la taille (« Laquelle est la plus grande ? Laquelle est la plus petite ? »), la mesure (« Combien de voitures pouvons-nous aligner dans cette boîte ? ») et l'emplacement (« Mettez ceci derrière la chevalet. Celui-ci va devant le chevalet. ») sont souvent ignorés et remplacés seulement par l’enseignement des nombres.
Les enfants trisomiques sont connus pour surprendre leurs parents et leurs enseignants par leur capacité à sortir des sentiers battus. Néanmoins, la recherche souligne leur faible persistance à explorer des alternatives et leur faible motivation à commencer et à accomplir des tâches.
À LA MAISON : Célébrez et récompensez les efforts répétés. (Parent : « Bravo d’avoir essayé trois fois de mettre ta botte ! »)
À L'ÉCOLE : Récompensez les élèves qui commencent des tâches qu'ils redoutent. À titre d’exemple : « Fais juste les deux premiers et nous chanterons pendant une minute ! »
Les jeunes élèves atteints du syndrome de Down ont des styles d'apprentissage et des défis de communication distincts. La transition vers la maternelle peut être plus facile si les parents et le personnel scolaire comprennent comment leur profil d'apprentissage unique interagit avec le programme d'études.
